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Tesla's farm

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20 mars 2008

Minoltien

A so, la soeur qui à su préserver le rêve malgrès la vie.

Le jour ne s'était pas levé. Depuis sa fenêtre Chab observe le sombre chaos qui s'ouvre devant lui.
Naïka arrive près de lui et, sans un mot, enroule ses bras autour de sa taille. Chab murmure "observe, ecoute ce silence".
Il restent là... combien de temps ? ni l'un ni l'autre n'aurait pu le dire. Il est déjà 15 heures , le soleil n'est toujours pas levé.
Chab commence à ressentir cette peur, comme une angoisse qui vous prend subitement, et ce frisson qui s'engage au bas du dos, puis remonte... lentement, comme une dernière étreinte.

Naïka, elle, n'a pas  supporté l'attente, elle est partie... Pétrifiée par la peur et couchée dans son lit, elle ne bouge plus, angoisse de cette nuit interminable qui dure depuis 28 heures.

Chab est transi, il n'entend plus que la rumeur qui monte de la zone 3, comme une plainte ténébreuse.

L'ombre arrive, dans quelques instants  la vague de terreur entrera ,  les survolera, les enveloppera, les plus profond refuges d'une vie de bonheur ne saurait la contenir ne serait-ce un instant.

Ce fût aussi rapide que soudain. La clameur qui s'intensifie, un cri qui figure l'agonie.

Puis de nouveau le calme, le silence, plus rien, la vague avait vaincu.

Chab murmura pour lui même, comme pour se convaincre "Namidaste est passée, s'en est fini maintenant" il se laissa tomber sur la moquette et pleura... pendant des heures il pleura.

Il pleura jusqu'au nouveau jour, puis il partit rejoindre Naïka dans le grand lit froid.

Ils se regardèrent longuement, et, sans un sourire, sans se presser, ils se mirent à l'ouvrage... pour reconstruire ce monde détruit.

Ainsi fut reportée la chute de Minoltien, la cité du temps, perdue à jamais.

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26 mars 2007

Concordance

Il y avait les projets solitaires, aux enigmes imparfaites.
Les complaintes,  les vieux chants du passé, si simples.
Les solitudes qui pèsent, la liberté conditionnelle.
Les résolutions inutiles et vaines, les grands chantiers impératifs.
Les regrets lourds de sens, rêveries plus que parfaites.

Puis il ya eu toi, improbable comme l'évidence... mon participe.
La curiosité et le doute, enivrant comme un jeu... mon infini.
Les confessions nues, telles un festin sans fard... intemporelles.
Les vrais desseins, candides esquisses d'avenir... judicatif.
Les découvertes, lèvant les voiles d'une vie... antérieure.

Enfin j'ai balayé tous mes tants, pour vivre de toi.
Des bonheur et des joies, de souvenirs, de promesses.
Des rires, immaculés, qui s'envolent veloutés.
Des tes nuits si blanches, de tes matins si frais.
De nos fugues celicoles, loin des peurs, loin des doutes.

Le tout sur fond de certitude, je t'aime... au présent de l'indicatif.

3 février 2007

Insipide

Il ya ces jours là où tout semble coller, où les vieux démons restent bien enfermés.
Ceux qui oublient de penser, qui se laissent porter, eux les sucrés et frais.

Il ya ces jours là où tout semble si clair, où les vieux fantasmes ne s'échappent plus des nuits.
Ceux qui disent d'avancer, qui ne laissent rien filer, eux les suaves et fruités.

Il y aussi ces jours là, où tout n'est que regrets, où rien d'autre ne compte que les souvenirs hantés.
Ceux qui refusent d'oublier, qui enferment, qui mijotent, eux les âpres et mauvais.

Et puis il y en à d'autres entre deux battements d'ailes, ces jours fades où le doute s'immisce.
Ceux qui sont inutiles, qui sont enracinés, qu'on ne congédie pas, eux les insipides et gelés.
Où la mort n'est que jours, les amours pour les nuits.
Où la vie prend du sens, sans en avoir le goût.

 

25 décembre 2006

Sans moi, sans elle, sans nous

Hier soir j'avais besoin qu'on s'enlace, comme deux épaves échouées au gré du vent flottant dans un océan d'ivresse.
De bonheurs trop lointains, en malheurs trop soudains on a navigué... trop insondables pour y surnager seuls, mais que l'on s'y plonge à deux, que l'on découvre, que l'on redécouvre, pour le perdre et le redécouvrir... encore.
J'avais besoin de tes mains dans les miennes, de ta peau sous mes lèvres.
J'avais besoin que l'on se donne, que l'on s'expose participant à l'oubli, noyant ce vide sous un flot de caresses, faisant chavirer ces riens sous une vague de tendresse.
Et partager cet abandon... à deux, quand plus rien d'autre ne compte, que la soif de n'avoir que trop bu la tasse de ce bonheur éphémère et se complaindre, se blottir... encore.

C'est ça que je voulais.
C'est ça que je voulais partager, sans un mot, sans arrière-pensée, sans lendemain, sans explication juste une nuit.
Juste une nuit à nous deux sans se mentir, une lueur d'espoir sans réellement y croire.
Tu es de ces gréements frêles et décidés auxquels on  ne peux s'arrimer, un beau jour la houle t'enverras au loin de nouveau, pour grandir, te construire mais aussi échapper à tout ça.

J'avais besoin.
J'avais besoin de ce phare lointain, de paix, de tranquillité, de cette douceur que j'aurais trouvé dans tes bras.

Je t'embrasse.

15 décembre 2006

L'inconnu

Tu n'es plus très loin maintenant.
Le retour tant attendu, c'est déjà presque fait.
L'euphorie révée, je la laisse à mes nuits.
L'ombre d'un doute, comment vas-tu finir ?
Il faudra déjà trouver le courage de commencer.
Des questions, des questions et toujours pas de réponses...
Tu es là je te sens presque déjà, mais...
J'anticipe, je calcule, je redoute, en fait... je fuis.
Un seul faux pas et tu me feras faux bond.
Grisant et effrayant à la fois...
Cette fois je ne serais pas responsable.
Evite moi, je ne viendrai pas te chercher.
Je ne m'abaisserai pas en complaintes lamentables.
Viens à moi et apres l'euphorie et les voeux pieux de l'aurore.
Apres les vents, les marrées, les demis-naufrages.
Je t'entretiendrai, malgré l'adversité, malgré tout ce que je suis.
En echange je me nourrirai de ton sein précieux.
Et si un jour je me lasse, c'est toi qui me chassera
Tu partira te blottir vers d'autres bras accueillants.
Et je n'aurai qu'à attendre à nouveau.
Tu n'es qu'une conséquences, et non une finalité.

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28 septembre 2006

Le sous entendu non dit

J'ai gagné mon droit de regard tant désiré, même si je ne le mérite pas vraiment, et au final je suis déçu, déçu pas de ça... de moi.

Je viens de comprendre certaines erreurs ;  j'ai peur... c'est que je sais qu'indubitablement, j'irai droit dedans la prochaine fois.

Le doute est installé, ne pas lutter, ne pas retarder l'échéance, réagir ou laisser la vie, le destin, les dieux, les fées, les rois devenir hôtes et se laisser bercer dans ces bras tendres et rassurants.

Il y a des promesses que je n'arrive pas à formuler même pas à moi.

Avec l'apparition de Tesla, je publiais un texte ici, pour le retirer quelques jours après... mais il terminait comme ceci :

" Ce mensonge c'est celui que je me fait tous les jours à moi même...
Je ne suis pas celui que je pense être. "

15 juillet 2006

La tete à l'envers

Un droit de regard, pas forcement unique, pas forcément privilégié, seulement un point de vue qui soit à nous, que l'on puisse s'approprier, qui devienne un échapatoire, une source de "touts" et surtout de riens, juste une image, pas forcément esthétique, seulement elle nous parle...

Un bien vieux rêve dans une vieille cité, une seule nuit et pourtant...

6 juillet 2006

Une demie heure apres minuit...

Tu arrives... enfin, mais tu ne t'assoies pas à ta place habituelle.

Cette personne qui est à ta place, tu la vois pour la troisieme fois, peut être plus...

Les deux premières fois, elle ne t'attendait pas, elle n'était qu'un autre parmi les autres, peut être plus...

Mais ce soir c'est différent, elle t'attend, elle est là pour toi, pour découvrir le mystère que tu prend plaisir à faire planer autour de toi, et... peut être plus...

C'est la troisieme fois seulement, et pourtant, j'ai l'impression de déjà te connaitre.
Pas besoin de mots, pas besoin de sourires, je t'ai déjà imaginée, idéalisée, appropriée.
J'ai besoin que tu sois celle que je veux que tu sois... ce soir je saurais.

Et pour toi qu'en est il ? Qu'est ce qui te pousses à me retourner ces regards si pleins que je m'en sentes si vide ?

Qu'as tu besoin que je sois ?

Ce soir ce sera la troisieme fois... que tu me verras, toi l'inconnue dont je ne soutenais pas le regard.

3 juillet 2006

L'envers à la tête

Ce soir c'est elle qui va gagner, elle m'a déjà vaincu...

Coquine elle me regarde de son sourire narquois... Moi je ne souris pas, j'ai d'autres idées en tête... Elle le sait, c'est pour ça qu'elle est là.

Malicieuse, tellement à l'aise qu'on dirait qu'elle joue, elle...  Et comme toujours, moi je trinque, je m'accroche malgré tout, je relève ce défi que je me suis fait à moi même, j'irai jusqu'au bout.

Patiente,  depuis deux heures elle me fait face... Mais je lutte, je ne tomberai pas sans me battre.

Mesquine, même quand d'un  geste desarticulé je tente de la chasser, elle ne scille pas, froide comme jamais.

Je ne suis pas le premier a m'abandonner dans ses bras voluptueux et fluides,  glacés mais si chauds, la friponne sait amadouer son homme.

Sournoise et perfide, elle ne se contentera pas de cette victoire, elle va laisser une trace, faire mal, au moins un temps... que demain je me  souvienne.

Transparente, ce qu'elle ne sait pas, c'est que grace à elle je vais gagner un autre combat bien plus important, et enfin plonger, pour quelques heures, dans la quietude, l'indifférence et l'oubli que cette nuit voulait me voler.

27 juin 2006

Paris... c'est fini

Matin de nuit blanche insomniaque, durant laquelle j'ai passé le temps comme j'ai pu...
Moral et forme en bernes en ce moment, pourtant...
.

Je t'ai aimé, encore distante et mystérieuse comme une lointaine maitresse.
Je t'ai aimé peut etre plus fort que jamais, quand je t'ai partagé en ces premiers étés.
Je t'ai aimé encore, en me réfugiant dans tes bras grand ouverts et remplis de promesses.
Je t'ai aimé toutes ces nuits, abandons et errances, en longues fugues inachevées.

Mais aveuglé, j'ai foncé tete baissée, euphorie mal controllée et toi infléxible, tu as commencé à prélever ton tribut.
J'ai fini par m'en rendre compte, trop tard... déjà formaté et sans les retenir j'ai vu tous mes reves s'effondrer.
Voleuse tu m'a privé de ces rêves pendant quelques années, dans un bien beau nauphrage, je les ai repéchés, précieusement je les conserve désormais loin de toi.
Un jour je prendrai ma revanche, car tu me la doit, pour l'instant j'en termine avec toi.
Et quand rupture, départ, et represailles seront passés dans le floue et les incertitudes que les années imposent à la mémoire,  je pense que tu redeviendras la distante maitresse du passé.

Je ne répondrai plus a ton cri lointain, mais tu peux toujours essayer...



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